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kopeckyf committed Jul 1, 2020
1 parent 659cc2d commit 3c5b033
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Expand Up @@ -12,13 +12,8 @@ \section{Parler une langue}\label{sec:1.1.0}
On trouve déjà dans le \textit{Cours de linguistique générale} de Ferdinand de Saussure, publié en 1916, la conception de la langue comme un objet qui fait se correspondre des sens et des «~sons~». Voici ce qu’il écrit :

\begin{quote}
«~Pour trouver dans l’ensemble du langage la sphère qui correspond à la langue, il faut se placer devant l’acte individuel qui permet de reconstituer le circuit de la parole. Cet acte suppose au moins deux individus ; c’est le minimum exigible pour que le circuit soit complet. Soient donc deux personnes A et B, qui s’entretiennent :

% \begin{figure}
% \caption{\label{fig:}}
\includegraphics[width=\textwidth]{figures/vol1syntaxe2-img011.png}
% \end{figure}

«~Pour trouver dans l’ensemble du langage la sphère qui correspond à la langue, il faut se placer devant l’acte individuel qui permet de reconstituer le circuit de la parole. Cet acte suppose au moins deux individus ; c’est le minimum exigible pour que le circuit soit complet. Soient donc deux personnes A et B, qui s’entretiennent :\medskip\\
\includegraphics[width=\linewidth]{figures/vol1syntaxe2-img011.png}\medskip\\
Le point de départ du circuit est dans le cerveau de l’une, par exemple A, où les faits de conscience, que nous appellerons concepts, se trouvent associés aux représentations des signes linguistiques ou images acoustiques servant à leur expression. Supposons qu’un concept donné déclenche dans le cerveau une image acoustique correspondante : c’est un phénomène entièrement \textit{psychique}, suivi à son tour d’un procès \textit{physiologique} : le cerveau transmet aux organes de la phonation une impulsion corrélative à l’image ; puis les ondes sonores se propagent de la bouche de A à l’oreille de B : procès purement \textit{physique}. Ensuite, le circuit se prolonge en B dans un ordre inverse : de l’oreille au cerveau, transmission physiologique de l’image acoustique ; \textbf{dans le cerveau association psychique de cette image psychique avec le concept correspondant}. Si B parle à son tour ce nouvel acte suivra — de son cerveau à celui de A — exactement la même marche que le premier et passera par les mêmes phases successives.~» (\citealt{Saussure1916} : 27-28) [c’est nous qui soulignons]
\end{quote}

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14 changes: 7 additions & 7 deletions chapters/ch1-3.tex
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Expand Up @@ -95,14 +95,14 @@ \section{Modèle déclaratif}\label{sec:1.3.4}

Une \textstyleTermes{grammaire de correspondance} est une grammaire définissant la \textbf{correspondance entre deux ensembles de structures}, par exemple des représentations sémantiques et des textes (voir l’\encadref{fig:1.3.9} sur \textit{La Théorie Sens-Texte}). On peut utiliser trois types de procédures pour définir une correspondance avec une grammaire de correspondance : procédure générative, équative ou transductive. Une \textstyleTermes{procédure générative} est une procédure qui va générer la correspondance, c’est-à-dire l’ensemble des couples en correspondance ; au lieu de générer uniquement un texte, la grammaire génère simultanément le texte et son sens. Une \textstyleTermes{procédure équative} est une procédure qui va vérifier pour chaque couple de structures qu’on lui proposera si ces structures se correspondent ; cela suppose qu’on fournisse un texte et un sens et la procédure permettra de vérifier que ce texte et ce sens peuvent être associés par la grammaire. Une \textstyleTermes{procédure transductive} est une procédure qui à chaque fois qu’on lui propose une structure est capable de construire toutes les structures qui lui correspondent ; dans ce cas, on fournit soit un texte, soit un sens et la procédure construit les sens correspondant au texte ou les textes correspondant au sens. Dans le \chapref{sec:1.2}, nous avons adopté une procédure transductive pour associer un graphe sémantique à des arbres syntaxiques.

Ces trois types de procédure peuvent être utilisés pour présenter une même grammaire. Ce qui distingue ces trois procédures est le nombre de structures au départ : 0, 1 ou 2. Dans tous les cas, on a un couple de structures à l’arrivée. Dans la procédure générative, on part de rien et on génère simultanément les deux structures en correspondance. Dans les procédures transductives, on a une structure au départ et on produit l’autre. Dans la procédure équative, on a les deux structures dès le départ~ et on vérifie qu’elles se correspondent. Nous schématisons ci-dessous les trois procédures. Supposons qu’on veuille associer des graphes sémantiques, représentés par des \textrm{☆}, à des arbres syntaxiques, représentés par des \textrm{${\bigtriangleup}$}. Ce qui distingue les trois procédures, ce sont les structures données au départ : nous les schématisons en noir, tandis que les structures à construire par la procédure sont en blanc :
\ea
procédure générative : \textrm{☆ ${\Leftrightarrow}$} \textrm{${\bigtriangleup}$}
\ex
procédures transductives : \textrm{★} \textrm{${\Rightarrow}$} \textrm{${\bigtriangleup}$ ou ☆} \textrm{${\Leftarrow}$} \textrm{${\blacktriangle}$}
\ex
procédure équative : \textrm{★} \textrm{${\Leftrightarrow}$} \textrm{${\blacktriangle}$}
Ces trois types de procédure peuvent être utilisés pour présenter une même grammaire. Ce qui distingue ces trois procédures est le nombre de structures au départ : 0, 1 ou 2. Dans tous les cas, on a un couple de structures à l’arrivée. Dans la procédure générative, on part de rien et on génère simultanément les deux structures en correspondance. Dans les procédures transductives, on a une structure au départ et on produit l’autre. Dans la procédure équative, on a les deux structures dès le départ~ et on vérifie qu’elles se correspondent. Nous schématisons ci-dessous les trois procédures. Supposons qu’on veuille associer des graphes sémantiques, représentés par des {\xitsfont ☆}, à des arbres syntaxiques, représentés par des {\xitsfont △}. Ce qui distingue les trois procédures, ce sont les structures données au départ : nous les schématisons en noir, tandis que les structures à construire par la procédure sont en blanc :

\ea procédure générative : {\xitsfont ☆} ${\Leftrightarrow}$ {\xitsfont △}
\ex procédures transductives : {\xitsfont ★} ${\Rightarrow}$ {\xitsfont △}
ou {\xitsfont ☆} ${\Leftarrow}$ {\xitsfont ▲}
\ex procédure équative : {\xitsfont ★} ${\Leftrightarrow}$ {\xitsfont ▲}
\z

Pour des raisons historiques que nous venons de rappeler, la procédure générative est souvent privilégiée. La procédure équative est généralement la procédure la plus élégante pour présenter un modèle déclaratif et elle tend à se généraliser sous le nom de \textstyleTermes{grammaires de contraintes}. Mais des trois procédures, c’est la procédure transductive qui est descriptivement la plus pertinente, car c’est ce type de procédure que les locuteurs utilisent quand ils parlent : ils doivent à partir d’un sens lui faire correspondre un texte et, à l’inverse, quand ils écoutent quelqu’un qui parle, ils partent d’un texte et doivent lui donner un sens.
}
\section{Modèle symbolique}\label{sec:1.3.6}
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Expand Up @@ -3,6 +3,13 @@

\newcommand*{\Boite}{\bgroup\normalfont\ttfamily\egroup}

\newfontfamily\xitsfont
[
Scale=MatchLowercase,
]
{XITSMath-Regular.otf}
\AdditionalFontImprint{XITS Math}

\setlength{\epigraphwidth}{.618\textwidth}% (Golden ratio)
\tikzset
{
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